Daniel Dubois, Président de l’ALEFPA, a ouvert la journée en soulignant l’importance de ces temps de réflexion partagée : « L’ALEFPA est heureuse d’organiser ce type de journée qui au niveau de nos établissements nous permet d’avancer positivement dans la prise en charge des personnes qui nous sont confiées ». Il a ensuite passé la parole à Marie-Hélène Canu, Présidente du CSA, qui a rappelé les missions du Conseil Scientifique, ainsi que les objectifs de cette journée.
Permettre à chacun d’être un dans un collectif, telle est la difficile équation que nous nous devons de résoudre. Faire du collectif une addition d’individualités, tel est le challenge auquel nous sommes confrontés chaque jour.
Daniel Dubois
Président de l'ALEFPA
Une intervention ancrée dans la réalité
L’intervention de Marc Blin, maître de conférence associé à l’INSEI et ancien directeur d’établissement médico-social, a apporté un éclairage particulièrement concret. A travers des exemples de terrain, il a illustré comment le pouvoir d’agir des personnes accompagnées pouvait être soutenu et valorisé dans les lieux de vie.
La journée s’est poursuivie par plusieurs ateliers favorisant les échanges et les débats autour des pratiques professionnelles en lien avec le pouvoir d’agir. Les interventions de trois chercheuses, ont apporté quant à elles un éclairage scientifique sur différentes thématiques : l’habitat en EHPAD, le droit de vote des personnes accompagnées, les épreuves d’habiter en situation de grande pauvreté et de handicap. Le tout porté par des retours d’expérimentations et des enquêtes.
Pause méridienne artistique
A la pause du midi, les participants ont découvert une exposition d’œuvres réalisées par les jeunes du DITEP Jacques Pauly de Cambrai. Ces créations ont été réalisées dans le cadre d’un atelier thérapeutique animé par une ergothérapeute et une psychomotricienne, en partenariat avec le musée Matisse du Cateau-Cambrésis. Les jeunes étaient présents pour présenter eux-même leurs œuvres. Ils ont partagé l’impact positif de ces ateliers sur leur capacité à s’exprimer autrement, grâce à une médiation artistique qui dépasse le cadre verbal habituel des soins. Cette forme de communication non-verbale permet une implication plus spontanée des jeunes et ouvre des passerelles vers d’autres espaces thérapeutiques : entretiens psychologiques, séances de motricité, etc.
Un grand bravo à l’équipe du DITEP et à ses jeunes artistes pour cette riche intervention !
Le colloque en images :
