À l’occasion du 20ᵉ anniversaire de la loi du 11 février 2005, qui a marqué une avancée majeure en matière de droits pour les personnes en situation de handicap, ce colloque proposé par le Conseil Scientifique de l’ALEFPA propose d’explorer les multiples dimensions du pouvoir d’agir dans les lieux de vie.
Habiter, c’est bien plus qu’occuper un espace : c’est s’y inscrire, y exercer des choix, y construire son autonomie. Pourtant, entre aspirations individuelles et contraintes institutionnelles, les marges de manœuvre des personnes restent parfois limitées. Cette journée réunira chercheurs, professionnels du médico-social, aidants, familles et résidents pour interroger ensemble les leviers et freins à une réelle autonomie dans les lieux de vie.
À travers conférences, ateliers participatifs et témoignages, nous questionnerons :
- Comment le pouvoir d’agir des personnes est-il accompagné – ou entravé – dans les établissements ?
- Quelle justesse de l’accompagnement du pouvoir d’agir dans l’exercice des droits ? (entre droit affirmé et droit effectif, notamment dans l’accès au vote)
- Quelle place pour la spontanéité et l’adaptation dans l’accompagnement social ?
- Quels enseignements tirer des expériences de terrain pour transformer nos pratiques et favoriser une inclusion choisie et non subie ?
Ce colloque vise ainsi à confronter savoirs et expériences, pour co-construire des pistes d’évolution et replacer les personnes au cœur de leur parcours de vie.
Retrouvez le programme ci-dessous :
Repas inclus – Événement enregistré par l’OPCO Santé (projet n°48085 R).
13h30 : Visite exposition du DITEP de Cambrai, en présence des enfants et de l’équipe
Visite exposition d’œuvres réalisées par les jeunes du DITEP de Cambrai dans le cadre d’un atelier thérapeutique animé par une ergothérapeute et une psychomotricienne en partenariat avec le musée Matisse de Le Cateau-Cambrésis, un espace de soins avec pour médiation l’art.
La médiation permet une communication non verbale et autre que celle d’un rendez-vous classique de soins. La participation du jeune y est plus facile. La visée thérapeutique permet de reprendre le « contenu déposé » par le jeune lors de la séance, soit dans l’espace dédié ou dans d’autres espaces thérapeutiques (par exemple, rendez-vous à prévoir et liens faits avec le psychologue de la structure, ou rencontre à prévoir en salle de psychomotricité…).
C’est un outil adapté aux besoins spécifiques du jeune en lien avec ses objectifs de Projet Personnalisé d’Accompagnement.